Les femmes et la charge mentale : Syndrome de wonder women ou Super Women

Les femmes et la charge mentale : Syndrome de wonder women ou Super Women

Lorsque l’on pense aux femmes d’aujourd’hui, on a l’impression d’avoir en face de nous une super Women des temps modernes : une personne qui gère telle une déesse indienne aux multiples bras plusieurs activités à la fois et tout cela sans une goutte de transpiration. On se croirait presque dans une publicité vantant les mérité d’un déodorant…



Ces femmes à qui l’on confie tout naturellement en plus des taches domestiques (ménage, courses, repas, …), la gestion des agendas, des rdv médicaux, des loisirs pour enfants, d’être le taxi de son petit monde, la gestion de sa propre activité professionnelle (où bien sur elle brille autant que possible pour ne pas être prise en faute par son employeur qui pourrait s’empresser d’accuser sa vie de famille qui empiète sur sa vie professionnelle),

ces supers mamans des temps modernes qui restent des ménagères top niveau, et des amantes toujours sexy ne devant pas se laisser aller pour répondre au diktat de cette chère société qui impose impose impose SANS jamais se soucier du repos de ces braves guerrières à qui on demande tout et à qui on en pardonne rien en cas de « défaillance ».
Quand une femme exprime sa fatigue, cela devient presque tout de suite une dépression ou à l’inverse, elle exagère, elle a tout pour réussir… c’est elle qui s’est imposée tout cela et j’en passe.

En cette société, il est difficile d’exprimer ouvertement son état de fatigue ou juste son besoin de souffler, puisque cet état est de suite associer à une faiblesse, à un manquement, à une problématique presque inavouable.
S’épencher n’est pas concevable ou traiter avec condescendance et le plus dramatique dans cette histoire c’est que les juges qui condamnent sont bien souvent des femmes qui jugent et méprisent d’autres femmes…
Le comble non? et pourtant c’est la triste réalité que je ne peux que déplorer.



Aussi bien évident que le burn out au travail commence à être admis, il serait plus que temps que l’on reconnaisse la charge mentale comme une entrave au bien-être, comme un signal d’alarme pour dire à ses chères guerrières qu’elles peuvent se poser, souffler.. respirer et prendre du temps pour elles avant que leur corps si éprouvé physiquement et psychiquement ne lâchent tout simplement.

Quand j’entends en séance, une femme presque honteuse de son état de fatigue me dire « mais comment nos mères géraient cela?  » je réponds que les époques ne sont pas les mêmes et la charge administrative aujourd’hui est pharaonique, énergivore, que les femmes d’avant avaient des systèmes de soutien qui existaient, un tissu social plus fort, une entraide familiale existante, des solidarités de quartier, donc elles avaient des points ressources.
Je ne dis pas que c’était plus facile mais disons que c’était différent.
Ne rêvons pas il faut remonter à des temps bien plus reculées pour trouver dans des sociétés matriarcales des systèmes où le repos des femmes est entendue…
En France quand une femme veut occuper un poste de responsabilité, elle doit travailler deux fois pour prouver sa valeur, elle doit être irréprochable, et ne surtout pas apporter ses soucis ménagers au travail.
J’ai eu des femmes en patientèle qui étaient des femmes de direction, des femmes qui occupaient des postes clefs au sein de grand groupe, mais à cause de leur travail qui ne leur accordait pas de temps, elles n’ont pas pu aller au bout du travail entamé. L’espace professionnel empiétait toujours toujours et encore avec allégresse sur la partie privée , la réduisant au fur et à mesure tel peau de chagrin…
Alors que leur psyché leur envoyait des appels de détresse, elles se laissaient dévorer contre leur grès.. certaines revenaient quand le spectre du burn out pointait son nez mais pas avant ce point de rupture faute de temps…

Et pourquoi? Parce que nous sommes dans une société qui exige beaucoup, qui associe à la fainéantise le fait de savoir prendre du temps pour soi, qui encourage la concurrence à outrance et dénigre le partenariat ou la solidarité. Notre société est clairement en contradiction avec les besoins des femmes. Cette société est penser pour charger encore et encore l’autre au point de ne plus lui laisser d’espace pour panser ses blessures, se reposer, se détendre, rêver, etc… l’action et rien que de l’action. Etre n’est plus une valeur entendue et recherchée.

Ces femmes ont des besoins ou des envies souvent étouffées, oubliées ou mises de coté en attendant une accalmie dans leur vie qui ne vient jamais car toujours emportées par le tourbillon des « choses à faire encore et encore »…

Elles ont besoin de pouvoir souffler sans qu’on leur reproche de prendre ce temps pour elles,

Elles ont besoin de pouvoir se regarder dans un miroir et se redécouvrir. Parce qu’à force d’être la locomotive toujours active, elles ne savent plus se poser. Elles ont oublié leur insouciance du passé du temps où jeune fille elles se rêvaient leurs vies…

Alors aujourd’hui je mets en alerte chaque femme en lui rappelant qu’elle doit faire d’elle sa priorité, qu’elle est la personne la plus importante pour elle et qu’elle ne doit pas attendre qu’on lui donne l’autorisation de prendre ce temps. Personne ne le fera parce que tout simplement personne n’est à votre place et ne sait ce que vous portez tel le mont Atlas sur vos épaules et en votre esprit.

Devenez votre priorité. Rappelez vous que vous seule savez ce qui est bon pour vous. Si c’est marcher pieds nus sur la sable pour recharger les batteries faites le.
Si c’est écouter de la musique douce ou autre, faites le .
Si c’est vous relaxez dans un bain prenez ce temps…
Honorez vous, respectez vous, accordez vous les pauses détente dont vous avez besoin pour avancer…



Si vous avez perdu le chemin de qui vous êtes vraiment, si vous ne savez plus identifier vos besoins, vos envies, ce pour quoi vous êtes faite et que vous avez la sensation d’avoir besoin d’aide, je serai heureuse de répondre présente et de vous aider à cheminer vers vous « m’aime » dans ce véritable voyage intérieur…

Déployer ses ailes et être qui vous à l’intérieur comme à l’extérieur est le plus beau cadeau que vous puissiez vous faire…

A très bientôt,

Fémininement,

Amelle Blanc
Féminin sacré
Tél : 06 50 00 71 08